Tous les Raids - Famille Corpet - Boucle rando du Raid 12

Topos Sommets Balaïtous, Palas, Ossau

Les descriptions ci-dessous ont été récoltées sur Internet, et ont servi aux Corpet à préparer leurs ascensions. Quand il est écrit "nous" il ne s'agit donc pas de nous, famille Corpet.

Balaïtous, par la grande diagonale: (from Nezumi Dumousseaux :topo+photos Balaïtous)
Depuis le refuge monter au sud-ouest en direction d'une brèche, poursuivre à flanc sans prendre de hauteur au dessus des lacs de Batcrabère. Prendre plein sud entre les petits lacs de Migouélou, puis sud-sud-est en direction d'un col assez raide qui se termine en couloir d'éboulis souvent encombré d'un névé, le Col Noir (2625m)(en fait on passe un colu plus facile, un peu plus haut et à droite du col Noir, voir photo )
Sur le versant espagnol descendre le couloir assez raide et obliquer dès que possible à gauche à l'horizontale et remonter le pierrier vers l'est en direction du Rocher du Coucher sous lequel se trouve l'Abri Michaud
Depuis l'Abri Michaud (2700m), monter vers le nord-est un couloir d'éboulis, dominé à droite par une paroi raide, en s'aidant quelque fois des mains.
Arrivé à la crête ( 2880m), on retrouve le versant français, remonter à droite sur quelques mètres puis s'engager à gauche, légèrement en contrebas, sur une vire d'abord presque horizontale, étroite au début, puis qui monte au nord-est. Il est prudent de s'encorder et même de renoncer si la neige recouvre complètement ce passage. C'est la Grande Diagonale qui donne son nom à cet itinéraire, on la suit jusqu'à l'épaule.
Vers 3050m monter franchement vers la droite en suivant des cairns (le meilleur cheminement est assez sinueux, mais les autres "passent" bien aussi). On débouche sur la crête finale puis un vaste sommet schisteux (3144m). Bien repérer le point de sortie car la descente la Grande Diagonale se fait en suivant scrupuleusement l'itinéraire de montée. La vue est immense, aussi bien vers la France que vers l'Espagne.

Autre topo Balaïtous, assez effrayant alors que la diagonale n'est pas difficile (from P. Gourinel topo+photos Balaïtous)
Au départ du refuge, le sentier (du parc national) est commun avec celui qui monte au Port du Lavedan. On passe la barre de la Garenère, on longe le dernier lac de Batcrabère avant de franchir un petit ressaut rocheux qui mène aux lacs de Micoulaou (2302 m - 1h00).
Là, on laisse à droite le sentier du parc pour aller à gauche en direction du Balaïtous. On remarque sur la droite (avant même d'apercevoir le col noir), coupant la crête frontière en dents de scie, un couloir mi_herbeux, mi-éboulis, qui donne accès à une brèche facile : la passe de la Barane. Son altitude (environ 2650 m) est sensiblement la même que celle du col noir, et la redescente sur le versant opposé est équivalente. Cette variante nous a permis, à l'aller, d'éviter le long névé qui monte au col noir, et qui doit être à coup sûr gelé le matin. La brèche est à 2h00 du refuge, et nous nous y sommes arrêtés 15 minutes.
On perd une cinquantaine de mètres, côté espagnol, et on marche à flanc vers l'Est, en direction d'une longue barre d'éboulis (où l'on trouve le rocher du déjeuner), avant d'atteindre la porte en fer de l'abri Michaud.
D'ici on s'engage, au pied de la paroi, dans un vaste couloir de terre et d'éboulis assez redressé qui remonte vers le Nord. C'est la première partie de la Grande Diagonale. La trace est toujours facile à suivre, et cette portion, bien que raide, ne présente pas de difficulté. On arrive ainsi à nouveau sur la crête (on pourrait même dire "croupe") frontière.
On découvre alors la seconde partie de la Grande Diagonale. Je prends le temps de l'observer aux jumelles. C'est une corniche qui monte en biais dans la paroi (falaise quasi-verticale) Nord-Est. Vire de terre et d'éboulis, jamais large et cotoyant toujours un à-pic impressionnant, les chutes de pierres y sont monnaie courante et mieux vaut s'y concentrer !
On la quitte peu avant la fin, au niveau d'une sorte d'entonnoir, pour attaquer directement le rocher (plus sûr que la trace de terre, déversante - petits cairns, naturellement mieux visibles à la descente...) par une escalade facile (F+) avec de grosses et bonnes prises, mais où l'on a constamment dans le dos un vide vertigineux. On termine par une cheminée qui paraît presque amusante et débouche à 100m (peu pentus) du sommet. OUF ! Panorama immense, la Frondella à portée de main, Vignemale, Pallas, Ariel, Ossau... Le lac du Tech, loin dans la vallée.
La descente de la Diagonale ne s'effectue guère plus vite que la montée, même si tout sentiment d'appréhension a, cette fois, disparu. Nous franchissons le col noir. Il débouche en effet sur un couloir redressé, mais le névé, en cette fin d'après-midi, est plus souple. Nous sommes de retour au refuge 3h00 après avoir quitté le sommet.

Palas, par face Sud et la Cheminée Ledormeur (photo), et schéma Palas
Montée au port du Lavedan (2615m) et Palas par la cheminée Ledormeur (qui devrait se nommer d'Orteig). La cheminée est peu visible d'en bas, il faut aller presqu'au pied de la deuxième cheminée terminée par un gendarme caractéristique, pour s'élever vers la droite sur des banquettes, et découvrir à gauche la troisième cheminée et ses cairns (plus tard en saison, les cairns repoussent certainement dans le bas).
Autre montée au Palas: nous sommes passés par la crête des geodésiens avec bivouac au-dessus du lac d'Arremoulit. le niveau d'escalade est autour de 2/3 parfois un peu expo. rocher très bon. nous n'avons pas utilisé de corde mais celle -ci peut être utile en fonction de chacun et comme tjrs si tu reviens par le même chemin elle sera alors peut-être indispensable. nous sommes revenus par l'autre coté, la cheminée ledormeur, qui ne pose aucun pb particulier .attention cependant aux pierres, celles qui peuvent te tomber dessus et celles que tu peux faire tomber! gaffe aussi à prendre la bonne cheminée!

Ossau 2884m, sommet par la voie normale:
Gagner le col de Suzon 2127m, puis rejoindre le pieds de la voie par la croupe herbeuse.
1° cheminée : II/III. Un pieu en fer facilite la sortie
2° cheminée : II/III (un peu plus verticale que les autres)
3° cheminée : II
Il faut noter que des relais sur spits sont en places en haut de chaque cheminée
En haut de la 3° cheminée, on rejoint un pierrier. Le remonter jusque sous la pointe de France. Traverser alors vers le Sud pour rejoindre la pointe d'Espagne (traversée un peu aérienne, il faut un peu mettre les mains)

Commentaire sur les cheminées de la V.N. de l'Ossau: http://www.skipass.com/carnets/carnet.php?id=335&art=540
scène invraisemblable, c’est le nombre de personnes qui s’accumule au pied de la première cheminée. Entre ceux encordés et casqués au milieu d’une foule indisciplinée qui monte n’importe comment sans rappel, c’est le capharnaüm des grands jours. On se croyait à l’approche d’un péage un jour d’été de chassé-croisé entre les juilletistes et les aoûtistes. C’est un peu déconcertant pour celui qui recherche avant tout la tranquillité et la simplicité de la nature dans le cadre de ses randonnées…
Discrètement un groupe de 5 personnes tente une alternative en allant à droite de la plaque d’étain pour suivre un passage parallèle à la cheminée. Largement sur le côté et caché dans un enfoncement de la paroi, il fallait connaître. En tout cas c’était le groupe à suivre car même si le passage était délicat, il nous a évité bien 45 minutes d’attente frustrante.
Ensuite, il faut jouer des pieds et des mains dans la montée pour continuer le chemin. Le parcours est facile, la pente est raisonnable, c’est une partie de plaisir.
Arrive ensuite cette deuxième cheminée… comment dire… elle est plus longue que la première, les prises semblent réduites au premier abord. Mais quand on voit avec quelle facilité les gens progressent - sans corde - on se dit que malheureusement la voie est là. L’erreur est ici interdite d’autant plus sans corde sinon grosse et lourde chute. Une fois dans la cheminée (par la droite) poussé par ceux de derrière, la montée se fait finalement sans trop de peine. On croise une cordée, la descente promet d’être intéressante.

Tour de l'Ossau from famille Thiébault
altitude : 2270 m dénivelé : 1000 m durée A/R : 5h
Difficulté : randonnée assez longue mais sans difficulté
Le tour du pic d'Ossau est l'occasion de voir la beauté de ce pic sous toutes ses facettes . La présence de Jean-Pierre (petit nom du pic d'Ossau) bien qu'omniprésente tout au long de cette journée n'est jamais pesante et l'on savoure les nombreux passages dans les estives .C'est une succession de paysages bucoliques et de passages plus sauvages . En été , vous y rencontrerez brebis , vaches , chevaux , vautours et marmottes (si vous avez des yeux perçants) , alors qu'en dehors de la saison estivale , plus tranquille , vous observerez sans peine des colonies d'isards et parfois des sangliers . Il fut un temps où les ours venaient parfois dans ce coin , mais ils semblent avoir déserté le coin au profit des Pyrénées Centrales ...

De Gabas , on prend la route menant à Bious Artigues (fermée en hiver) . On se gare au parking de Bious Artigues (1422m) .
On se dirige vers l'est en longeant le lac de Bious Artigues . La piste est large et en pente douce afin que les véhicules des bergers puissent l'emprunter . Au pont de Bious , on laisse le sentier menant aux lacs d'Ayous sur la droite . On suit un large sentier serpentant dans les pâturages du vallon du gave de Bious .
Avant de parvenir au fond du vallon (sentier menant menant à la cabane de Cap de Pount) on bifurque à gauche (S.E) en direction d'un bois (bois des Arazures). Le sentier monte en zigzag puis prend la direction sud en sortant du bois . 100 m avant de parvenir à la cabane de Peyreget , on se dirige vers l'est pour parvenir au lac de Peyreget .
On laisse sur la droite le sentier menant vers le col de l'Iou pour poursuivre en direction du col de Peyreget bien visible , en suivant les contreforts nord du pic de Peyreget . On atteint le col (2270m) par une zone d'éboulis pas très agréable . (2h30 du parking) .
De ce point , il est possible de monter au Pic de Peyreget (2487m) en suivant un sentier raide mais très bien tracé et sans difficulté .(30min supplémentaires pour la montée et environ 1/4 h pour la redescente) . On jouit du sommet d'un joli point de vue sur le col du Pourtalet et les sommets avoisinants .
Du col , on redescend vers le refuge de Pombie (parfaitement visible) en passant par 2 petits laquets (attention :prise d'eau pour le refuge : ne pas les souiller) La pente est assez raide , puis on rejoint le bord du lac de Pombie et le refuge (2031 m) du même nom situé sur sa rive . (30 min du col) .
Le sentier suit ensuite les éboulis de la face est du pic d'Ossau en direction du col de Suzon .Ces éboulis rendent la marche un peu fastidieuse , mais au bout d'une vingtaine de minute , le sentier s'améliore très nettement et monte en pente douce jusqu'au col de Suzon (2127 m) (45min du refuge). On voit de ce point le sentier sur la gauche qui mène à l'attaque de la voie normale du pic d'Ossau ainsi que les 2 premières cheminées de cette même voie normale .
Le sentier redescend vers le sud . On passe au dessus de la cabane de Magnabaigt avant de rentrer dans la forêt . On ressort dans une clairière dans un joli vallon (Plae de la Quèbe) , on longe la forêt à main gauche , on passe un petit col (col Long de Magnabaigt ) Le chemin se dirige maintenant nettement vers l'ouest .On passe un plateau très joli , puis le chemin part dans la forêt et descend sur le parking de Bious Artigues . Les pistes et sentes sont nombreuses , mais toutes mènent au lac de Bious . (1h30 du col de Suzon)

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