Grand Dru vu du petit Dru, le fameux "Z" En fond, l'aiguille Sans Nom de la Verte
Traversée des Drus
petit Dru => grand Dru
Quelle belle course, bien "classique" : on grimpe longtemps sur du très beau, du très solide, plutôt "facile" et sympa. Et les deux sommets, l'un rocheux, l'autre enneigé, et le "Z": quel pied! D'en face cela semble impossible (voir photo ci-contre =>) Mais le cheminement est si intelligent, que tout passe facilement. Quelles couleurs ces gros blocs de granit rouge le pied dans la neige!
Rejetés par le verglas en 1987, et empêché par le Maroc en 1988, Noël Dupré la Tour et Denis Corpet remontent au refuge de la Charpoua en été 1989, pour traverser les Drus.
Dans mon souvenir, le plus dur ce n'est pas la course proprement dite. C'est monter à la Charpoua (Ha, l'ancien sentier qui attaquait directement la moraine !), et surtout, de nuit, cette approche qui traverse de droite à gauche sous le grand Dru, décordés sur du rocher sableux et mouillé, pour arriver enfin à l'attaque. Là il y a plein de cristaux, et les beaux bivouacs de ceux qui ont dormi là avant de faire le pilier Bonatti.
Dur aussi, après les sommets, la longue descente en traversée, assez paumatoire pour deux pôvres sans-guides. Sans parler du gros zorage dans le cirque de la Charpoua qui nous trempa complètement dans la descente du glacier, avant d'arriver au refuge vers 23h. Oui, ce fut une "grande course" !
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Lecture chaudement conseillée avant d'aller traverser les Drus, surtout s'il y a de l'orage:
Frison-Roche "Premier de Cordée"
Hé oui, c'est là haut, dans la montée au petit Dru, que Pierre Servettaz, "le guide", fait une chute terrible à cause d'un client obstiné!
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