Aiguille de la Gandolière Escalade du pilier Candau, éperon Nord
Denis Corpet et Noël Dupré la Tour, pour s'entrainer sans se fatiguer en vue de la Gervasutti à l'Ailefroide, choisissent un lendemain de temps pourri de grimper le pilier Candau, la moins pire du sire d'après Cambon (je ne suis pas d'acc, ayant bcp apprécié le dièdre Candau à l'orientale du Soreiller).
Le 3 août 2007, vers potron-minet, je m'approche de notre jeune voisin de camping de la Bérarde: "On va faire une voie, si on n'est pas rentrés à 20h, pourriez-vous prévenir le secours en montagne SVP ?". Je pars aux toilettes, mais le jeune sieur me suit, et me demande les yeux brillants: "Vous faites de l'alpinisme ?" Renseignements pris, il grimpe, lui aussi, et passerait du 6b. Nono et moi lui proposons de venir faire la Gandolière avec nous, sous réserve de l'accord de ses parents. Après consultation du topo, discussion avec grande soeur et grand frère, aveux que nous avons 10 enfants Nono et moi, l'accord est acquis... et nous voilà partis, tous les trois.
La voie est encore un peu mouillée par la journée de pluie d'hier, et les vires ont gardé des grèlons blancs, mais le granite est excellent: Nono se balade dans le 6a mouillé ("Pas vu !"), Denis coure la deuxième moitié en une seule longue longueur. On monte en 4h, malgré notre nombre, et deux petites faiblesses de GCdF. Les photos 11-1, 12-1 et 13-1 sont de Gildas, les autres de Denis
La descente, par contre, nous semble difficile. Au début ça va, on suit bien le topo. Mais après la grande traversée sur caillasse, quand on arrive sur une grande croupe herbue, au lieu de suivre les cairns vers la G, nous prenons un raide "ravin" vers la Dr. Il nous amènera bien au sentier du Plaret, mais il demande l'habitude du terrain à chamoix: herbe très raide, torrent sec, rochers en II-III,... Notre jeune invité (17 ans) s'y débrouille comme un chef (Sd'E), heureusement !