Denis Corpet INCA 05

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Faut-il être véto pour être prof à l'ENVT ?

Non, ce n'est apparement pas la peine d'être véto pour être prof en ENV, puisque plusieurs enseignants-chercheurs de l'ENVT ne sont pas Docteur-Vétérinaires. A Toulouse en ce moment au moins neuf "profs" non-vétos enseignent les statistiques, la génétique animale, la physiologie, la biologie moléculaire, l'anglais, l'histologie, l'hygiène et la nutrition humaine.
Mais quels sont les avantages et les inconvénient d'une telle situation ?
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- Avantage: dans son domaine le non-véto peut être bien meilleur qu'un véto (ex: les stats et les maths), et y conduire une recherche originale.
- Inconvénient: le prof non-véto n'a pas la vision de l'ensemble des connaissances nécessaires au métier de vétérinaire. Inversement, un véto qui enseigne les stats verra bien à quoi ça sert aux vétos, même s'il est moins bon en stats qu'un statisticien de formation. Il évitera les parties trop compliquées, et trouvera de bons exemples.
- Avantage: Les non-vétos sont spécialement sensibles à l'aspect valorisant du métier vétérinaire, et à son excellente image auprès du grand public. Les vétos au contraire ont parfois une image dévalorisée de leur diplome.
- Inconvénient: certaines "actions" qui peuvent servir l'enseignement exigent d'avoir le diplome vétérinaire (mandat sanitaire, inscription à l'ordre)
- Avantage: le non-véto viens "du dehors", il n'a pas de préjugés sur les profs en place, n'appartient pas d'emblée à "une chapelle". Il peut, sans être très aventureux, oser changer l'enseignement, puisqu'il ne l'a pas reçu.


- Il y a beaucoup d'autres aspects, mais je continuerai un jour ou j'aurai le temps... Vous qui me lisez, si avez des éléments de réflexion à me soumettre, merci de les envoyer par E-mail à :
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