Café, thé, chocolat, … et aussi vin, coca-cola, sucre,…

Quelle part de mon temps pour boire des liquides sans intérêt nutritionnels ?
Quelle part de mon budget pour acheter des "aliments" inutiles ?
Quelle part de mes désirs pour des drogues, douces mais addictives ?
Quelle part des surfaces cultivables des pays tropicaux pour produire des végétaux inutiles, quand manquent les aliments pour combler la faim des pauvres qui y vivent ?
Quelle part du travail, de l'intelligence, et des investissements humains pour le marché de ces "petits plaisirs" dont on se passait très bien il y a 100 ans !

Un sage remarquait que les plus grosses entreprises agro-alimentaires mondiales avaient bâti leur empire sur ces "pseudo-aliments" de luxe (au départ), non nutritifs et addictifs ?

Pour ma part, alors que j'en reconnais globalement l'inutilité et le prix "humain", je suis dépendant
- du café (2 tasses à 10h + 3 tasses à 13h),
- du thé (0,5 litre à 7h et à 18h30 et à 23h),
- du chocolat (3x4 carrés par semaine au moins),
- du vin (3 verres/jour en moyenne), …

Beaucoup de mes amis, de mes étudiants, de mes relations, achètent et consomment beaucoup de sucre et de boissons sucrées, souvent fort chères (Coca-Cola par exemple) mais aussi d'eau "minérales", tout aussi inutiles et gaspilleuses que les drogues douces évoquées ci-dessus.

Faudrait-il arrêter le café, le thé, le chocolat, le vin rouge, comme j'ai arrêté de fumer ?
Ou le fait
- que ce ne soit pas mauvais pour la santé (voire légèrement bénéfique),
- que ce soit socialement admis (et encouragé: consommations conviviales)
- que ce soit éthiquement admis (voire encouragé dans le commerce équitable)
justifie-t-il
- que je gaspille de l'argent et du temps pour consommer ces drogues ?
- que les pays tempérés et riches exploitent ainsi les pays tropicaux ?

Pas facile d'en décider, et même si je décidais d'arrêter de boire du café et du thé, de manger du chocolat, de boire du vin, ce ne serait pas facile à réaliser !