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Quel entrainement pour faire la Walker à 65 ans ?

Poids de forme – Pas trop difficile pour moi de rester mince, j'suis prof de nutrition (conseils alimentaires). Plus je vieillis, moins je mange d’amidon (ni riz, ni patates ni sucre, peu de nouilles ou de pain). J’augmente un peu les protéines (Whey proteins dans lait du main, souvent un œuf au diner). Et 15 jours avant la Walker j’ai arrêté de boire du vin (ou presque).

Gym du matin - Depuis + de 20 ans, TOUS les matins, toute l'année, je fais 10-15 min de gymnastique. Voir ma page Gym-Abdos-Genoux. Pour la Walker, j'ai mis en place des fiches le 01/01/2018 pour noter chaque jour le nb de pompes et de tractions.

Course à pied - J’essaye de courir 1h une fois par semaine le long du canal. Mais souvent ça saute (météo ou voyage). Pire, cette année j’ai arrêté 4,5 mois (décembre-avril) en raison d’une chute d'un mur début déc. (cheville et dos abîmés). J’ai repris la course hebdo en mai et juin.

Escalade en salle – Je n’avais jamais grimpé en salle d’escalade, mais vu le printemps pourri dans les Pyrénées, et pour mon projet Walker, j’ai été grimper 12 fois 1h à SOLO-escalade en mai-juin 2018. Sympa, mais leur 6a+ m'est très difficile.

Montagne – pas du tout assez cette année, sourtout pour la Walker !
- Six sorties de ski de montagne cet hiver dans les Pyrénées
- Une petite journée d’escalade calcaire mi-avril, derrière Claire
+ Trois sommets en mai-juin, des "voies" très faciles en Solo :
- Le Créneau d'Endron (neige, AD-)
- le Néouvielle par la Ferbos et les 3-Cons. (700m de granite en 3, avec 2 pas de 4)
- la pique d’Estats via Riufret et Canalbone (dénivelé +1900m, neige PD)
+ Deux « vraies courses » dans le massif du Mt.Blanc, les 10 et 13 Juillet (Merci Noël): :
- Tré-la-Tête, traversée des 4 têtes, depuis l’Italie (pour m'entrainer à l’altitude 3930m et au dénivelé +2200m)
- Grépon-Mer de Glace (pour l’escalade rapide et continue: 850m granite D 5c 6a, j'ai mené tout le dur et on était au sommet à 13h !). Hélas j'ai laissé tomber mon appareil photo Lumix rouge dans le couloir Est entre le Grépon et l'aiguille de Roc: je regrette les photos sur la carte SD !

Cet entrainement était insuffisant, et bien moindre que je ne le voulais, en voici les causes: J'ai eu un accident début décembre (4,5 mois sans pouvoir courir ou grimper!). De plus le temps fut très pluvieux ce printemps en Pyrénées. Et puis je ne suis guère libre de mon temps, avec plein d'engagements (CVX) et de voyages (Paris pour Papa, Lyon pour (petits-)enfants). Y-a pas que la montagne dans la vie !

Et finalement le jour J j'étais en forme : j’allais au rythme de mes guides dans l’escalade facile (jusqu'à 5), dans la marche d’approche sur glacier, dans la montée au refuge, . Dans l’escalade difficile (Dalles noires 5c+, dièdre Rebuffat 6a+), j’ai été nettement moins vite qu’elles et j'ai glissé dans le dièdre. Mes chaussons d'escalade, grands, mous et ronds, ne m'ont pas aidé: j’avais choisi le confort et la chaleur avec d'énormes chaussettes. Et le J3 en fin de descente (- 2700 m !) j'avais mal aux genoux. Mais je ne me plains pas, au contraire !

Par ailleurs mes « petits ennuis » physiques ne m’ont guère gêné, tant ma motivation était forte : mains et pieds qui gèlent because maladie de Raynaud*, 2 chevilles douloureuses (entorses passés), genoux abîmés (pas de ménisque à droite), mal au dos depuis chute déc 2017, rhumatismes aux doigts. En rentrant de Chamonix, toutes ces douleurs avaient complètement disparues. Elles sont revenues peu à peu, avec mon régime de trop d'ordinateur et pas assez de sorties ! mi-octobre j'ai mal au dos, l'aisne droite qui coince, le dos un peu douloureux, etc... Je crois qu'on est fabriqué pour bouger, beaucoup. Et que les articulations ne se tiennent bien que quand on est bien musclé !

* Raynaud's management: Quand les doigts gèlent malgré les gants, un seul truc : enlever le gant et le coincer au chaud entre poitrine et polaire, doigts en haut pour garder l'air chaud, et mettre la main dans le slip. Attendre que le sang revienne (dans les doigts!). Faut bien 4-5 min, et c'est pas très commode en marchant ou skiant, et impossible en grimpant.


Denis Corpet